
Une journée à tout casser sur un tournage de Destiné...
Même si l’accessoiriste sur le plateau de Destiné avait fait des tests et qu’elle avait tout prévu, le miroir n’en faisait qu’à sa tête. Il refusait de casser. Tous s’y sont essayés : l’accessoiriste, un machino et même le réalisateur. Il n’y avait rien à faire, celui-ci refusait de casser.

On ne peut plus tourner, la caméra a trop chaud !
Quand il y a environ 25 personnes dans un minuscule 4 et demi dont les portes et les fenêtres sont fermées, sans climatisation ni ventilation, cela devient vite insupportable...

Fugueuse... La suite

J’ai 6 ans et je me mets de la pression !
Mais la télé, ça ne fonctionne pas comme ça. On reprend et reprend pour faire différentes prises dans des angles divers. Je pense que la petite s’est mise à penser que si on reprenait souvent, que c’était parce qu’elle n’était pas bonne...

5 minutes pour apprendre une scène
« Quoi ! Bien voyons, ce n’était pas prévu à l’horaire ! Je ne sais pas le texte ! Comment je vais faire pour savoir ça en 5 minutes ? Vous me rajoutez de la pression sur une journée déjà trop remplie ! »

C’est à cause de ses sourcils...
À l’époque, il en était à sa première année sur ce téléroman et les réalisateurs avaient remarqué qu’en jouant, il fronçait les sourcils à presque chaque réplique.Les réalisateurs avaient beau lui dire de ne pas faire ça, il n’y avait rien à faire. C’était plus fort que lui. Ses sourcils voulaient jouer la scène...

Tasser mon égo
Deux ans après ma sortie, je me rends compte que je suis encore échaudée de certains conflits que j’ai eus avec mes collègues de classe et que mes mécanismes de défense refont surface. Mais Je suis le contrepoids du monde est un projet professionnel, alors je me dois d’agir comme tel.

Crise de panique en Europe
Enfermée dans ma chambre, je ne peux m’arrêter de pleurer, je suis sans repère, j’ai l’impression que les murs se referment sur moi, je n’aurais jamais dû partir, je suis à mille lieues de mon mode de vie… Je panique !

L'audition est à 17 h au centre ville.
à l'époque je pouvais traverser le pont Jacques-Cartier quatre fois dans une journée ! Eve avait quelque chose ici, et le soir il y avait autre chose là, etc. Ça représente énormément d’allées et venues pour le parent...

Ma mère avait bien peur que je ne porte plus à terre...
Si ton enfant a passé une journée à se faire dire qu’il était beau, qu’il était bon, quand il arrive à la maison, il faut le traiter comme quelqu’un de bien normal. Par exemple, s’il fait mal la vaisselle, dis-lui : « Elle est mal faite, la vaisselle ». Ou bien, « Fais-le ton lit, je te l’ai dit de le faire ! »